Je n’ai pas
tardé à l’emmener sur les routes des Alpes et participer pour ceux qui s’en
souviennent au centopassi (les 100 cols) au milieu des Ducati et Bmw qui
formaient le gros du peloton. La polyvalence et l’excellence de la moto ont été
des atouts bien précieux durant les 4-5 jours du périple qui nous emmenèrent de
Nice jusqu’aux routes autours de Briançon. Le moteur fonctionne très fort mais
c’est surtout la partie-cycle que j’ai découvert : Agilité, rigidité, freinage,
confort comme-ci la tuono parvenait à faire en sorte que toutes ces qualités à
priori inconciliables puisse être réunies autour d’une seule et même moto, aidé
par la très grande qualité de l’ensemble fourche – amortisseur de chez Ohlins.
Elle ne
s’est pas arrêtée là puisqu’elle m’a accompagné 2 à 3 fois lors d’une épreuve
(le mot est bien choisi à dessein) concocté par un ami (le
« Cumoulu » ou littéralement le « cul moulu ») qui consiste/ait
à faire l’aller-retour entre Genève et Cortina d’Ampezzo (1500 kms au bas mot entre la Suisse et l'Italie) en
deux jours uniquement par les routes de montagnes tout en franchissant le
maximum de cols…. En plus des qualités citées plus haut, elle a su se montrer
« raisonnablement » économe en carburant et capable aussi de
transporter armes et bagages comme le montre une des photos plus bas.
Alors c’est
vrai qu’elle reste étonnamment très moderne mais quelques détails trahissent un
peu son âge : Elle est un peu gironde, les jambes sont très repliées, le
guidon est très cintré aux extrémités, l’ergonomie du bloc compteur
n’est plus actuelle mais ce sont bien peu de choses comparé au plaisir ressenti à
son guidon.
Ma tuono prendra place un jour dans mon salon - au sens propre - car elle occupe déjà une place très à part parmi d'autres : Je pense en effet que c'est la meilleure moto que j’ai eu le plaisir de posséder un jour ! Tout simplement.
🙏
Credit where credit is due as i have no choice but to start these
new articles with the review of the "patriarch", the one who on one
hand accompanies me since May, 2005 but who especially is at the origin of my story
with Aprilia tuono’s …
(... et plusieurs générations représentées !)
I did not took too much time to test it on the roads of the Alps, participating to the centapssi (for those who remember it) in the middle of Ducati and Bmw who formed the main part of the group. The versatility and the excellence of the motorcycle were very precious assets during the 4-5 days of the trip which took us from Nice up to Briançon’s splendid roads. The engine works very hardly but what impressed me the most is the chassis capability: Agile, rigide, very strong braking capacity, comfort like the tuono succeeded in making possible to gather things that were supposed to be irreconcilable on another motorcycle, helped by its very high quality of the fork & shock absorber from Ohlins.
This experience encouraged me to continue which brings me 2
or 3 times to do a touring week-end trip between Geneva (CH) and Cortina
d'Ampezzo (IT) riding 1,500 kms in two days only through mountain roads only,
trying to cross as many collars as possible. Besides the quoted qualities
higher, it knew how to show itself " reasonably " fuel-efficient and
capable also of transporting my heavy luggages.
The Tuono remains strangely very modern but some details
betray a little its age: It is a little bit fatty, the legs clearance is tight,
handlebars are strangely waisted with regards to current standards, ergonomics
of the block meter is not really user friendly but they are is not current
anymore but they are well few things compared with the pleasure I have each
time I am riding it.
My tuono will sit one day in my lounge because it has a very
special place among the other motorcycles that I had the pleasure to ride.
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